action collective

Journée Nationale de Mobilisation, samedi 20 octobre 2007
Solidarité avec les étrangers dans une résistance réfléchie au nom des droits fondamentaux et de la dignité de la personne humaine

Une n-ième Loi sur les étrangers est dans le tuyaux parlementaires et sera soumise à l’avis du Conseil Constitutionnel ; en cinq ans, le gouvernement aura été a l’initiative de quatre Lois, de multiples décrets, circulaires et décisions administratives qui restreignent à chaque fois un peu plus les faibles droits des étrangers dans ce pays. Au nom d’une immigration dite « choisie » — pour laquelle l’être humain se limite à une chose productive — il est coupé de sa famille, qui a de plus en plus de difficultés à le rejoindre en raison des nouvelles barrières légales et administratives. Persécuté dans son pays d’origine, l’accès à l’asile lui est rendu chaque jour plus impossible. Test ADN ou pas, ce gouvernement flirte avec le racisme et la xénophobie et au final ce sont nos droits fondamentaux à toutes et à tous qui se réduisent comme peau de chagrin.

Mais la France est d’abord et avant tout dans les actions de ses habitants ! Les multiples initiatives de solidarité avec et autour de la condition d’étrangers, immigrés et sans-papiers, seront le 20 octobre au coeur de nos manifestations. Oui, il y a les parrainages des sans-papiers, il y a la mobilisation quotidienne des parents d’élèves contre les expulsions d’enfants, il y a les réactions des passants lors des rafles, il y a les initiatives des chercheurs et des universitaires, il y a le coeur du syndicalisme qui veille sur le lieu de travail et soutien les initiatives de tant de professions (assistantes sociales, inspecteurs du travail, personnels hospitaliers, pilotes de ligne…), il y a, il y a… et tout cela donne aux solidarités et à la résistance le visage de l’action. Multiples et diverses, elle prendra à Paris et en province la forme de manifestations de rue mais aussi, partout en France, des rassemblements, débats, concerts, rencontres… seront organisés.

Un pays se juge à la façon dont il accueille les étrangers !

Il se juge aussi à la manière dont ce gouvernement tente de briser le lien social et la solidarité. Ce 20 octobre sera l’occasion de donner un plus grand écho à la situation de l’instituteur marseillais Florimond Guimard « coupable » de solidarité et dont le jugement aura lieu le 22 octobre.

>>> Pour connaître les lieux des rassemblements de cette journée, reportez-vous à l’agenda de l’UCIJ

Voir notre dossier « Les réformes du droit des étrangers »

[retour en haut de page]

Dernier ajout : jeudi 4 octobre 2007, 20:50
URL de cette page : www.gisti.org/article1002