Résistances à la fermeture des frontières

Face à la répression déployée contre les personnes étrangères en Europe, nombreux sont les collectifs qui, aux frontières comme à l’intérieur du pays, organisent, chacun à leur manière, l’accueil inconditionnel de ceux et celles que l’on étiquette comme « indésirables ».

Cette journée cherche à mettre en lumière des pratiques de résistance à la fermeture des frontières : l’objectif est de croiser les expériences et d’examiner comment se construisent, dans l’adversité, des pratiques locales d’entraide et d’accueil et, ainsi, de donner à voir et à penser d’autres manières de s’organiser collectivement.

Une quinzaine de collectifs qui œuvrent principalement en France sont invités à échanger lors de quatre tables rondes autour des questions suivantes :

• Le fonctionnement du collectif : les circonstances de sa création, l’évolution éventuelle de la structure, la place des premier·es concernées dans l’organisation, les manières de réfléchir sur les pratiques, le mode de financement…

• Les types d’actions menées – très variées : hébergement, scolarisation, maraudes, maraîchage, soins, aide juridique – envisagés au regard des contraintes ou opportunités spécifiques à chaque milieu (frontière/milieu urbain/milieu ultra-rural) ; les liens entretenus avec les autres collectifs et avec les acteurs publics ; quels usages éventuels du droit ?

• Le degré et les formes de politisation des actions menées : quels discours sont portés par les collectifs, quelle médiatisation assurent-ils à leurs actions ? Ou au contraire quelle part de clandestinité ?

• Les obstacles rencontrés. Comment s’organiser face à la répression ?

Organisateurs :

• CCFD, Terre Solidaire
• CERTOP (Centre d’Étude et de Recherche Travail Organisation Pouvoir)
• GISTI (Groupe d’information et de soutien des immigré⋅es)
• Institut Convergences Migrations
• LEJEP (Laboratoire d’études juridiques et politiques)
• MIGRINTER (Migration internationales)