| 
 
         Rumeur sans 
          fondement de réintégration dans la nationalité française des Algériens 
          nés entre 1954 et 1962 
        Lettre du ministère de la justice  
          du 27 février 2001
        MINISTÈRE DE LA JUSTICE 
        DIRECTION DES AFFAIRES CIVILES ET DU SCEAU 
        SOUS-DIRECTION DE LA LÉGISLATION CIVILE,  
          DE LA NATIONALITÉ ET DE LA PROCÉDURE 
        BUREAU DE LA NATIONALITÉ 
        Paris, le 27 février 2001 
        GISTI  
          3, Villa Marcès, 75011 PARIS 
        RÉFÉRENCE : Votre appel téléphonique 
          en date du 27 février 2001 
        OBJET : Acquisition de la nationalité française 
          par les Algériens nés entre 1954 et 1962 
        Monsieur, 
        Vous avez bien voulu m'interroger au sujet des Algériens nés 
          entre 1954 et 1962 qui réclament la nationalité française 
          sur le fondement d'un décret du 5 mai 1997. 
        J'ai l'honneur de vous informer que la rumeur selon laquelle il suffit 
          d'être né en Algérie ou en France entre 1954 et 
          1962 pour bénéficier de la nationalité française 
          est totalement infondée. Le texte auquel les demandes font généralement 
          référence (décret n° 16-141 du 5 mai 
          1997) est une décision individuelle de réintégration 
          concernant une personne nommément désignée, remplissant 
          les conditions légales requises pour obtenir la réintégration 
          dans la nationalité française. 
        Aucun texte de portée générale n'a été 
          publié au cours de l'année 1997 au Journal officiel 
          de la République française en matière de nationalité. 
        Les conditions légales régissant les conséquences 
          de l'indépendance de l'Algérie sur la nationalité 
          n'ont connu aucun changement de fond depuis l'ordonnance n° 62-825 
          du 21 juillet 1962 et la loi n° 66-945 du 20 décembre 
          1966. La résidence effective et habituelle en France est toujours 
          une condition de recevabilité de la demande de réintégration 
          par décret et l'autorité compétente pour instruire 
          ces demandes est le ministre de l'emploi et de la solidarité. 
        Je vous prie de croire, Monsieur, à l'assurance de ma considération 
          distinguée. 
        Pour la Directrice des Affaires Civiles et du Sceau 
          S. Revel  
        
  
           
            Dernière mise à jour : 
             3-03-2001  17:47.   
Cette page : https://www.gisti.org/
doc/actions/2001/rumeur/lettre.html
  
 
 |