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Voir aussi
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Sans papiers Lettre à la Commission consultativeAssociation des Marocains de France (AMF), Association des travailleurs marocains en France (ATMF), Association des travailleurs de Turquie (ATT), CCFD, CGT, CIMADE, CEDETIM, CNAFAL,COMEDE, Emmaüs-France, FASTI, Femmes de la Terre, France Libertés, FSU, Fédération des Tunisiens pour une citoyenneté des deux rives (FTCR), GISTI, Ligue des droits de l'homme (LDH), Médecins du monde, Migrants contre le sida, MRAP, Secrétariat national de la Pastorale des migrants (SNPM), Syndicat des avocats de France (SAF), Syndicat de la magistrature (SM), SNES, SUD PTT, Union des travailleurs immigrés tunisiens (UTIT)
Le 8 juillet 1998 Monsieur le Premier Ministre, Par un communiqué en date du 2 juillet, le ministre de l'Intérieur a annoncé la mise en place d'une « commission consultative », présidée par M. Jean-Michel Galabert, ayant pour mission d'« éclairer l'administration sur l'application des critères de la circulaire du 24 juin 1997 ». Tant par sa composition et son statut que par le flou des missions qui lui sont imparties, cette commission ne paraît pas a priori susceptible de constituer une réponse adéquate aux questions soulevées par la mise en oeuvre de la procédure de régularisation. La Commission nationale consultative des droits de l'homme, dans son avis du 3 juillet, a elle-même fait des réserves sur la composition de cette commission, majoritairement composée de fonctionnaires d'autorité, et sur sa mission, « insuffisamment définie, notamment en ce qui concerne l'examen des cas individuels ». Les collectifs de sans-papiers, et notamment ceux au sein desquels se mènent des grèves de la faim le « troisième collectif » au temple des Batignolles à Paris et le collectif de Lille , ont eux aussi exprimé leur scepticisme et leur déception et décidé de poursuivre leur mouvement. Pour sortir de cette impasse, il incombe au gouvernement de rétablir la confiance. Cette confiance ne peut être rétablie que si certaines conditions sont remplies et si le gouvernement prend des engagements sur les points suivants :
C'est à ces conditions que la nouvelle commission pourra bénéficier d'une légitimité suffisante pour être efficace et contribuer au règlement du problème posé par les sans-papiers. Or il y a à présent urgence à sortir de l'impasse dans laquelle se trouve actuellement la procédure de régularisation engagée depuis un an et qui a poussé des dizaines de personnes à utiliser ce moyen extrême qu'est la grève de la faim. Dans l'espoir d'être entendus, nous vous prions de croire, Monsieur le Premier ministre, à l'assurance de notre considération.
Pour les 26 organisations signataires ![]()
Dernière mise à jour :
8-07-2000 19:45. |