action collective

Incendie de l’hôtel Paris-Opéra
Plus jamais ça !!
Marche de la mémoire et de la solidarité, samedi 12 avril 2008 à 15h

Rendez-vous Angle bd de Magenta / bd de Strasbourg (M° Gare de l’Est)

Le 15 avril 2005, l’incendie meurtrier de l’hôtel Paris-Opéra (76 rue de Provence - 9ème) avait fait 25 morts dont 11 enfants : trois ans après ce drame, nous avons décidé une nouvelle fois de manifester notre douleur et notre colère.
Nous invitons à nous rejoindre ceux et celles qui nous soutiennent, ceux et celles qui ont vécu le même drame, ceux et celles qui sont entassés dans des chambres d’hôtel miteuses et dangereuses, ceux et celles qui refusent que cette affaire retombe dans le silence, l’indifférence, et qui veulent que soit mis fin à ces formes d’hébergement honteuses.

Cette année nous voulons une nouvelle fois commémorer, nous recueillir et témoigner par notre présence sur les lieux. L’horreur de cette nuit ne s’effacera jamais de notre mémoire.
Nous voulons aussi marquer notre solidarité avec ceux et celles qui ont souffert et ont perdu des proches dans d’autres incendies de taudis, d’habitats de mal-logés.

Trois ans après, la situation n’a pas changé : la crise du logement s’est aggravé et la demande d’hébergement précaire est encore alimentée par les difficultés économiques des familles, par la discrimination pour l’attribution de logements sociaux, tandis que la politique de refus des régularisations et de rejet des demandes d’asile renforce le marché de l’hébergement hôtelier.
Ainsi, des milliers de familles sont encore hébergées dans des hôtels peu sûrs, en surpeuplement. Elles restent sous la menace d’un nouvel ’incendie ou d’une mise à la rue à tout moment.

Des solutions de relogement décent plutôt que l’hôtel coûteux, indécent et inadapté pour le long terme existent. Qu’attendent les pouvoirs publics … ???

Pour mettre fin à l’hébergement indigne et à l’insécurité dans les hôtels, nous demandons que justice soit rendue sur l’incendie du 15 avril 2005. Ce procès doit être celui du logement précaire et nous nous inquiétons de la poursuite de l’instruction car bien qu’ayant été reçu, nous n’avons toujours pas été entendu par le juge d’instruction. Pourtant nous avons beaucoup de choses à dire et nos témoignages ne peuvent qu’aider à faire la lumière sur cet incendie, et les causes nombreuses et indirectes de cette tragédie.

AVIHPO, avec le soutien de : AFVS, CDSL, Copaf, Dal, Gisti, LDH, Les Verts.

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Dernier ajout : jeudi 10 avril 2008, 18:45
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