Assignation à résidence et, à Mayotte, rétention des enfants devant le Conseil d’Etat
Référé suspension et requête en excès de pouvoir (27 juillet 2012) ; rejets (27 août 2102 en référé ; 13 février 2013 au fond)
ADDE, Comede, Fasti, Gisti, LDH, Mrap, SAF : requêtes et rejets par le Conseil d’Etat
Recours en excès de pouvoir et référé suspension contre la circulaire"Valls" du 6 juillet 2012 et sur le maintien du recours systématique de la rétention des enfants à Mayotte.
Contexte
Dans un arrêt Popov c/ France du 19 janvier 2012, la Cour européenne des droits de l’Homme a constaté qu’il n’existait aucun fondement légal permettant la rétention des mineurs, même comme accompagnants de leurs parents, et que, dans certaines circonstances, celle-ci constitue un traitement inhumain et dégradant pour les enfants et, en l’absence de mesures alternatives à la rétention, une atteinte à la vie familiale des familles étrangères retenues.
Requête en excès de pouvoir et référé suspension de la circulaire développant en abstrayant du cadre légal les possibilités d’assignation à résidence des familles étrangères avec enfants en instance d’éloignement et prescrivant, dans certaines circonstances, leur rétention
Requête n° 361401 en excès de pouvoir (27 juillet 2012)
Référé suspension n° 361402 (27 juillet 2012)
Requête en excès de pouvoir et référé suspension concernant la décision du ministre de ne pas appliquer de dispositif d’assignation à résidence à Mayotte et d’y maintenir le recours systématique à l’enfermement des enfants
Requête n° 361403 en excès de pouvoir (27 juillet 2012)
Référé suspension n° 361404 (27 juillet 2012)
Rejet des deux référés suspension (27 août 2012)
Sur la circulaire
Sur Mayotte
Rejet au fond (13 février 2013)
CE, 13 février 2013, n° 361401
Partager cette page ?