action collective
Mineurs étrangers en danger
La situation des mineurs étrangers isolés à Calais, indigne depuis des années, est de plus en plus insupportable. Des dizaines de mineurs, originaires de pays qu’ils ont fui (l’Afghanistan, l’Irak, l’Iran, le Soudan…) ne bénéficient d’aucune protection. Laissés à la rue, dans le froid et sous la pluie, exposés à tous les dangers, ils sont de surcroît harcelés et humiliés quotidiennement par les forces de police, qui n’hésitent pas à utiliser des gaz lacrymogènes pour les déloger des lieux où ils se réfugient.
La protection des mineurs isolés, quelle que soit leur nationalité, est cependant inscrite dans des conventions internationales que la France a signé, et dans les textes de loi français : autant de textes qui sont violés de manière caractérisée dans la région de Calais.
A Paris, les pouvoirs publics concèdent, dans le meilleur des cas et par épisodes, un accueil à ceux de ces mineurs qui manifestent l’intention de solliciter l’asile. Cette politique sélective ne répond ni de près ni de loin aux exigences de la réglementation nationale et internationale.
Les associations signataires viennent d’adresser une lettre aux autorités afin qu’elles mettent un terme à cette situation inacceptable, assurent à ces mineurs en danger les protections prévues et mettent fin aux pratiques dégradantes dont ils sont victimes.
Organisations signataires : C’Sur (Collectif de Soutien d’Urgences aux Réfugiés), CSE-10 (Collectif de soutien des exilés du Xe arrondissement de Paris), Gisti, LDH (Ligue des droits de l’homme), Mrap (Mouvement contre la racisme et pour l’amitié entre les peuples).
Voir aussi
Voir notre dossier « Les mineur·es isolé·es étrangers et étrangères (MIE) »
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