Expulsion du collectif Gambetta à Montreuil
Jusqu’où comptent-ils aller dans la répression ?
Le Gisti condamne l’expulsion le 20 novembre 2024 du bâtiment ouvert 21 rue François Debergue à Montreuil par le collectif Gambetta et ses soutiens.
L’occupation de ce bâtiment appartenant à la mairie de Montreuil par les ancien·nes habitant·es du squat Gambetta (des familles avec enfants, femmes et hommes isolé·es) à la rue depuis le 12 octobre 2024, n’aura duré que quelques heures.
Le but de cette action était pour ces personnes qui dorment à la rue ou dans des couloirs d’hôpitaux de trouver un toit mais aussi de mettre en lumière l’existence de bâtiments municipaux vides et en bon état pouvant faire l’objet d’une convention d’occupation précaire.
Comme si cette action, pourtant dans un local inoccupé, représentait une grave menace, un arrêté demandant le concours de la force publique et donc l’expulsion à été pris immédiatement par la mairie.
De très nombreux cars de CRS et motos de la BRAV-M sont alors arrivés pour procéder à l’expulsion. Arsenal inédit à Montreuil pour remettre à la rue des familles avec enfants.
Le Gisti demande à la mairie et à l’État d’arrêter de se renvoyer la responsabilité et d’héberger l’ensemble des membres du collectif Gambetta de manière stable, en tenant compte de leur situation personnelle, comme le fait que des enfants soient déjà scolarisés à Montreuil.
Depuis la nouvelle loi Kasbarian-Bergé, qui réprime les personnes qui vivent en squat, il est de plus en plus difficile pour les personnes exilées de trouver un endroit pour se mettre à l’abri.
La répression qui vise les personnes vivant en campements et en squats est inacceptable.
Des logements pour les expulsé·es de Gambetta !
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