Pétition de soutien à Annick Sabatier Annick habite Angres. Infirmière, elle est connue pour son dévouement et sa disponibilité auprès de tous. Comme d’autres habitants du bassin minier, elle a rejoint le collectif "Fraternité Migrants Bassin minier 62" afin d’apporter une aide humanitaire aux migrants vietnamiens qui s’arrêtent à Angres. Comme tous les bénévoles du collectif, elle leur offre le nécessaire pour vivre et survivre : des vêtements, de la nourriture, du réconfort, de la solidarité. Nous sommes nombreux à faire comme elle. Alors pourquoi le mardi 22 novembre 2011 la Police de l’Air et des Frontières s’est-elle rendue au domicile d’Annick à 6 h le matin et l’a-t-elle interpellée pour une garde à vue de 33 heures ? L’aide humanitaire est-elle un délit aujourdhui en France ? Faut-il laisser des êtres humains souffrir du froid et de la faim ? Faut-il sélectionner son aide en fonction de la nationalité des hommes ? Nous, signataires, dénonçons les poursuites à l’encontre d’Annick et de tous ceux qui, dans le pays des Droits de l’Homme, ne font qu’apporter un soutien à ceux qui en ont besoin. Nous exigeons la fin de toute poursuite à l’encontre d’Annick et nous agirons pour qu’il en soit ainsi (11 décembre 2011).
2009
14 décembre 2009 - Conférence de presse du groupe interassociatif "délinquants solidaires"
Dossier de presse : invitation, texte politique, lettre ouverte du 26 novembre 2009 à Eric Besson, histoire de la mobilisation collective (le dossier contenait aussi une présentation de ce dossier du site du Gisti).
Christophe Deltombe, "Besson l’humanitaire au rabais" : éditorial de la lettre d’Emmaüs n°63 de décembre 2009
Mai 2009 - À l’initiative de Guy Bedos, Michel Onfray et Siné Hebdo, le Manifeste des 144 Extrait : "Nous, signataires de ce texte, affirmons avoir aidé des sans-papiers ou être prêts à le faire. Considérant que ceux qui défendent cette loi justifient son maintien en expliquant qu’elle n’est jamais appliquée, nous demandons purement et simplement son abrogation."
Mai 2009 - Pétition de Charlie Hebdo Nous demandons l’abrogation de l’article L. 622-1 du CESEDA, qui permet de condamner à cinq ans de prison et 30 000 euros d’amende « toute personne qui aura, par aide directe ou indirecte, facilité ou tenté de faciliter l’entrée, la circulation ou le séjour irrégulier d’un étranger en France ».
[12 février 1997 - Manifeste des 66 cinéastes] Nous sommes coupables, chacun d’entre nous, d’avoir hébergé récemment - ; pour des raisons personnelles ou professionnelles - des étrangers en situation irrégulière. Nous n’avons pas dénoncé nos amis étrangers. Et nous continuerons à héberger, à ne pas dénoncer, à sympathiser et à travailler sans vérifier les papiers de nos collègues et amis. Suite au jugement rendu le 4 février 1997 à l’encontre de Mme Jacqueline Deltombe, « coupable » d’avoir hébergé un ami Zaïrois en situation irrégulière, - t partant du principe que la loi est la même pour tous - nous demandons à être mis en examen et jugés nous aussi. Enfin, nous appelons nos concitoyens à désobéir et à ne pas se soumettre à des lois inhumaines. Nous refusons que nos libertés se voient ainsi restreintes.
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